Une recette délicieuse !

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Atelier Blanche de Bodinat

Prenez quelques copines, non plutôt des amies ! Ce sera encore meilleur !

Ajoutez un événement marquant et quelques pincées de surprises.

Enfournez la troupe dans une ou deux voitures et filez vers le Vercors jusqu’au Crêt du Loup.

Laissez-vous accueillir par la gentillesse et le sourire de Blanche.

Délestez-vous de vos montres et bijoux (vous serez alors hors du temps !) et remontez vos manches.

Ecoutez les conseils et lancez-vous !

Attrapez le morceau de glaise, et commencez à malaxer, apprivoiser la matière. Quand vous aurez une idée, lancez-vous, modelez, collez, décorez, dessinez pour obtenir l’objet voulu. Vous serez étonné du résultat, de votre capacité à vous concentrer sur cette boule de terre, à oublier les soucis de la veille et ceux du lendemain !

N’oubliez pas une bonne dose de sourires, voire d’éclats de rire.

Une fois la tâche accomplie, l’objet prêt à cuire pour devenir biscuit, prolongez ces instants magiques en dégustant la cuisine de Blanche, en admirant le paysage ou se marie le vert tendre du printemps et les sommets enneigés en toile de fond… Vous verrez, vous n’aurez qu’une envie : revenir vivre quelques instants dans cette parenthèse enchantée !!!

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Voyage à travers les générations…  

La conférence de Michel Ottman, organisée par la commission innovation sociale d’Innovallée le 17 avril dernier, nous a invités à un voyage au sein des trois générations* en présence aujourd’hui dans le monde du travail, ainsi que de la quatrième qui arrivera sous peu. Voyage car il ne s’agit pas de juger ou de critiquer, mais bien de découvrir, avec curiosité et ouverture d’esprit, ce qui caractérise chacune de ses générations. Pour lui, toutes ces générations se suivent et ne se ressemblent pas, elles n’ont pas grandi dans le même pays, en tout cas pas dans le même contexte social, économique et politique. Bien sûr les grandes lignes tracées sont des caricatures issues de statistiques et chacun citera les exceptions, mais en l’écoutant on se reconnaît dans les grandes lignes, on reconnaît nos parents, nos enfants…

Les plus anciens, les baby boomer (1945-1963), donc 50% au moins est encore en âge de travailler, sont nés dans une période de reconstruction, de plein emploi. Pour eux les études étaient un luxe inutile, le travail un dû. Il y en avait pour tout le monde, y compris les femmes, et cette activité engendre une consommation évidente. Ils ont foi dans l’entreprise, dans la collectivité, dans l’Etat, entités qui ont besoin d’eux pour exister.

La génération suivante (1963-1978), que l’on appelle X par défaut, est une génération de transition. Elle est diplômée mais rencontre de grosses difficultés pour trouver un emploi, elle doit faire des compromis, partir, accepter des salaires inférieurs. Ce qu’elle a acquis, souvent au prix de gros efforts, elle le mérite. Elle grandit sans conflit sur son territoire mais dans une ambiance de Guerre Froide, de risque d’apocalypse nucléaire qui lui met la peur au ventre. Elle dépend de la collectivité pour se protéger… C’est aussi la génération qui voit apparaître les premières technologies informatiques, tentantes, mais inquiétantes par le fait qu’elles vont supprimer un certain nombre de métiers, de compétences. Peur encore qui se traduit dans toute la littérature, le cinéma de cette époque.

La génération Y (1978-1995) est celle du pourquoi (Why ? = Y). Dans son enfance, on l’a gâtée, consultée, impliquée. On lui a expliqué beaucoup de chose et elle a besoin de comprendre pour agir. Elle n’a pas connu de conflit majeur mais une peur au quotidien liée à l’insécurité, dans la rue d’abord, mais aussi au sein de la cellule familiale qui pour la plupart explose, jusque dans son intimité avec la révélation du SIDA. La collectivité ne peut pas la protéger, elle la rejette. Elle voit se développer les nouvelles technologies et apparaître internet. Elle est cosmopolite par excellence, non sectaire, ouverte sur le monde, grâce aux réseaux sociaux et à la facilité de voyager. Pour elle, le confort est un dû, le bien être une priorité. Génération de zappeurs dans le sens où tout peut être remise en question, elle fuit les engagements irréversibles. Elle refuse les hiérarchies liées à l’âge, l’ancienneté, pour elle seule la compétence compte.

Ces trois générations ont un rapport différent au travail. Alors que la première a travaillé, toujours plus, dévoué à son entreprise, pour s’enrichir et accéder à toujours plus de confort la dernière cherche un sens dans ce qu’elle fait, veut agir comme bon lui semble et demande une grande flexibilité. Les générations baby boomer et X compartimentaient leur vie professionnelle et personnelle alors que la génération Y laisse une grande perméabilité entre les deux. Le rapport à la consommation est aussi très révélateur. La génération Y qui veut tout, tout de suite, revend aussi vite qu’elle a acheté. Elle ne stocke pas mais gère des flux. Aucun stress dans l’acte d’achat, si l’article ne convient pas, il est évident de le revendre.

Quant à la quatrième qui émerge depuis 1995, nommée Z par défaut et de plus en plus C comme connectée, elle qui n’a connu que l’euro, les ordinateurs partout, les smartphones se confronte à d’autres peurs liées à l’écologie et au réchauffement climatique ce qui va façonner ses comportements. Que nous réserve-t-elle ?

Les « autochtones » des générations, qui ont témoigné, ont apporté un éclairage supplémentaire. Michel Ottman a su captiver son auditoire et le faire participer avec beaucoup de talent. On serait bien resté à l’écouter !

 

*Par génération il faut entendre un ensemble de personnes nées entre telle date et telle date.

 

Istanbul

Istanbul-3saisons

J’ai eu la chance de me rendre plusieurs fois dans cette ville tentaculaire, à trois saisons différentes, de trois manières différentes. Ma première visite porte le souvenir grisâtre de la neige sale et du froid. En plein mois de décembre, quelques jours avant noël, c’était assez étrange de se retrouver dans cette ville de mosquée, loin de l’effervescence européenne de consommation qui marque cette période. Logés à deux pas de la mosquée bleue, nous pouvions venir nous réfugier dans notre chambre pour nous réchauffer régulièrement. La lumière pale de décembre ne donnait pas le relief attendu aux monuments et les promenades dans la ville n’avaient pas le charme d’un pays du soleil… Mais la splendeur intérieure des édifices étaient bien là !

Ma deuxième visite s’est faite au printemps, sous un soleil tempéré. Depuis l’aéroport, il me fallut affronter la marée automobiles pour rejoindre le centre-ville, deux heures à rouler au pas dans ce taxi pourtant habile à gagner chaque centimètre possible ! La ville complètement engorgée en cette fin d’après-midi m’a donné une image chaotique, bruyante, oppressante parfois. Au beau milieu des voies expresses slalomant entre les véhicules des vendeurs de tous âges proposaient des fleurs, des mouchoirs en papiers, des stylos, de l’eau, respirant à plein nez les gaz d’échappement, risquant à chaque instant de se faire renverser. L’hôtel enfin atteint un semblant de calme est revenu, même si ce qui m’a le plus frappé lors de ce séjour est la circulation incessante et encombrée, le bruit, l’agitation permanente. Enfin rien de moins étonnant pour cette mégalopole de 14 millions de personnes ! Pourtant, la végétation partout présente et odoriférante, eucalyptus, roses, arbre de Judée, donnait un tout autre charme à la cité. Mes promenades en solitaire m’amenèrent sensiblement aux mêmes endroits que quelques années auparavant et pourtant la lumière de ce mois de mai donnait un tout autre visage aux monuments.

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Escapade bruxelloise

Les villes où on a vécu, travaillé ont un caractère particulier. Nul besoin quand on s’y rend de réaliser une course effrénée pour en voir le maximum ! Juste le plaisir de se balader, de flâner, de profiter de la lumière… Bruxelles fait partie de ses villes où j’ai habité quelques mois, m’y faisant des amis que je retrouve avec plaisir à chaque fois que j’ai l’occasion, (ou que je me la crée !) d’y retourner.

Bruxelles-Capitale, métropole composée de 19 communes, offre une multitude de visages, une architecture variée parfois époustouflante. Capitale à taille humaine, loin de certaines mégalopoles, siège de l’OTAN et de la plupart des institutions de l’union Européenne, cette ville cosmopolite, où l’on parle flamand, français et anglais, passant de l’une à l’autre langue en fonction des situations et des interlocuteurs, s’étend sur 160 km². 60 de plus que Paris pour quasiment 1 million d’habitants en moins, l’espace disponible par habitant y est beaucoup plus élevé, la densité beaucoup moindre. On a toujours l’impression de respirer à Bruxelles. Ses façades alignées en front de rue, étroites et peu élevées, animées par des Bow Windows qui captent la lumière pour la faire pénétrer au plus profond des pièces, faites de briques, de pierres, de verres ou de crépis ont le charme des pays du nord. Ses multiples parcs, havres de verdure, ponctuent la ville. Ses petites places en étoile accueillent en leur centre des squares où il fait bon se poser.

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Le vrai voyageur ne sait pas où il va (proverbe chinois)

2013 s’en est allé, 2014 débute à peine… Et un an de plus pour ce blog ! Même si décembre a été bien silencieux sans billet à partager, il a eu son lot de rencontres et de voyages précieux (à suivre ?!).

Merci à vous tous qui êtes passé par ce blog au cours de l’année écoulée, en avez parcouru quelques lignes ou plusieurs pages. 4200 visites sur l’année, deux fois plus qu’en 2012 ! J’espère que vous y avez pris du plaisir ! Je continue, quant à moi, d’aimer partager mes ballades, mes émotions et mes voyages !

2014Que cette nouvelle année qui commence vous fasse voyager, rencontrer, découvrir aux hasards de vos chemins !

Et un petit conseil en cadeau, pas de moi, mais une citation de Henry de Monfreid. Mon expérience des derniers moi lui donne entièrement raison ! Soyez à l’écoute, et vous recevrez beaucoup plus que ce que vous imaginez !

Belle année à tous.

« N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. »

 

Kawah Ijen

Encore un nom mythique de l’île de Java, extrémité est de son épine dorsale faite de plus de 40 volcans. Après notre ascension du Penenjakan pour admirer le mont Bromo au milieu du cratère de Tengger nous avons poursuivi notre périple. Sur la route, une étape bien appréciée sur la plage de Pasir Puthi pour un premier bain dans une eau délicieusement chaude et décorée de ces très beaux bateaux de pêche à balancier. Nous avons poursuivi jusqu’à Kebun Balaman, ancienne colonie hollandaise productrice de café où nous avons visité l’usine de traitement des cerises de café après un bain dans les sources d’eau chaude décontractante !

Après une courte nuit, nous avons repris une route plus que chaotique pour rejoindre le parking en bas du mont Idjen, aller à la rencontre des porteurs et des vapeurs de souffre. Là il faut poursuivre à pied et l’ascension qui nous attend est difficile : pentes terreuses et glissantes, labyrinthe de cailloux. Emmitouflés au départ nous ne tardons pas à nous réchauffer : la cote est raide ! Chacun monte au rythme de son souffle ou de ses genoux… Nous ne tardons pas à nous faire doubler par les premiers porteurs, fins et musclés. Ils grimpent le chemin rapidement leurs paniers calés sur la nuque, chaussés de botte en caoutchouc ou de tong. Le sourire aux lèvres mais les yeux rouges d’avoir trop respiré les vapeurs. Ils s’arrêtent volontiers pour un cliché en échange de biscuits, nous rajoutons nos dosettes de collyres précieusement apportées de France mais ce qu’ils demandent avant tout ce sont des cigarettes, comme si leur poumon déjà brulés par le souffre n’en avait pas assez !

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Pause…

Et me voici de retour après cette pause estivale bien appréciée !

Beaucoup de découvertes encore durant ces quelques jours de vadrouille cette fois ci en France. Ce pays regorge de richesses et l’on comprend que nos amis étrangers le visitent avec tant d’assiduité. De la douceur des plages océanes à la fraicheur des grottes, des voutes d’églises au ceil étoilé, de la campagne verdoyante aux villes soignées, un parcours riche en découvertes naturelles ou architecturales voire culinaires ! à suivre…

Java

Coeur de cet archipel de plus de 17 000 îles, l’Indonésie, Java abrite la capitale Jakarta mais c’est à Yogyakarta que l’on découvre le mieux les traditions complexes et la culture de cette fabuleuse île. Les villes, polluées et souvent encombrées, n’ont pas beaucoup d’attrait mais les paysages sont superbes, des volcans aux rizières, du bleu des lacs au fond des cratères, au vert de la végétation luxuriante, en passant par le gris soutenu de pierres jusqu’au jaune soutenu des cristaux de souffre, l’île regorge de merveille qu’il faut découvrir avec patience, au rythme indonésien.

Après notre découverte de Yogyakarta à bord des beçaks colorés, nous avons pris la route pour rejoindre le temple de Borobodur, plus grand monument bouddhiste au monde,  construit entre le VIIIe et le IXe siècle. Lieu de pèlerinage impressionnant, son ascension se fait au rythme des bas-reliefs relatant les épisodes de la vie du bouddha. La terrasse supérieure, ponctuée de cloches de pierres ajourées, atteinte, une vue magnifique sur la campagne alentours s’offre à vous, ponctuée de rizières et de cocoteraies, avec en toile de fond le volcan Merapi.

Nous sommes redescendus sous le soleil montant, pour aller parcourir à vélo cette campagne luxuriante, visiter les villages traditionnels de cette région, riches d’un artisanat encore bien vivant. Accueillis dans la maison d’un instituteur pour un déjeuner riche en couleurs, nous avons pu danser au rythme des gamelans avec les enfants du village.

Java1

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Atlas

Nous sommes arrivés dans la grisaille et le vent. Et même si nous avions quitté la France par un froid polaire, nous étions un peu dépités. Nous avons donc roulé de Casablanca à Marrakech, sur une autoroute surprenante, bordée de vaches ruminantes et de troupeaux de moutons, traversée ici ou là, par des piétons plus ou moins chargés… Prudence !

Après un déjeuner rapide, composé d’un délicieux tajine, première saveur du pays, nous nous sommes attaqués à la route menant au col du tizi n’tichka, toujours dans la grisaille.

Lacet après lacet, nous avons grimpés les centaines de mètres éprouvants nous séparant du Haut Atlas.

Maroc1

Mais la récompense était au sommet (2 260 m) ! Comme par magie, le ciel bleu est apparu, les paysages métamorphosés par la lumière d’un soleil bénéfique, éclairant les contrastes de terre rouge et de champs d’un vert tendre. Tout à coup, nous nous sentions arrivés…

La route, étonnement, est devenue plus facile, traversant des paysages totalement dépaysant. Elle redescend sur le versant sud de l’Atlas à travers un paysage rocheux et tourmenté, ponctué de villages de pisé rouge. Puis elle s’élargit doucement et continuent.

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Yogyakarta

août 2012

             La première chose qui m’a frappé en débarquant dans cette ville, c’est une nuée de « moustiques » ! Non pas ses horribles petits insectes qui vous sucent le sang mais des deux roues en nombre, surnommés ainsi à cause de leur profil pointu. Il faisait nuit, nous étions quelque peu hagards, et cette horde de mobylette autour du taxi nous a tous frappés, après un long, très long trajet ! Jugez plutôt : un train (2h), de l’attente dans un aéroport (4h), un premier vol de 12 heures, encore de l’attente (2h), cette fois ci à Hong Kong (déjà assez dépaysant !), un deuxième vol de 5 heures, de l’attente toujours cette fois ci à Jakarta (4h), là le voyage commence (!), un troisième vol et l’arrivée enfin à l’hôtel après un trajet en taxi au milieu de ces « moustiques » ! Partis le dimanche matin de France, arrivés lundi soir heure locale, nos cerveaux engourdis n’ont pas vraiment réussi à comptabiliser les heures passées dans les transports !

Peu importe ! Nous y étions ! Il a suffi d’un repas et d’une nuit pour se trouver à peu près calés, et démarrer notre découverte de ce vaste pays par une balade dans cette ville, extrêmement calme nous a-t-on dit en cette période de Ramadan ! Je n’ose imaginer ce que la circulation donne quand la ville est en pleine activité ! Assis dans nos « Beçak », sorte de tricycle tracté à la force des mollets d’indonésiens musclés, nous ne nous sentions pas en totale sécurité au milieu des autres véhicules ! Mais le pittoresque de la balade valait bien ce léger stress.

Yogyakarta

            Du palais du Kraton aux bains royaux, de la fabrique de marionnettes au marché aux oiseaux, du Warung typique (petite cantine locale !) à la fabrique de batik, nous avons déambulé dans la ville en vacances, savourant ses premiers contacts avec le peuple indonésien. Complétée par une promenade vers le marché et une déambulation aux milieux des étals divers et variés, nous avons eu un aperçu quasi complet de la ville, de sa température et de son ambiance. Ici point de building, l’horizontalité de la ville, son étendue frappe au premier coup d’œil. Pas non plus d’espace public emblématique, de monument repère, d’architecture grandiose mais une succession de boutiques en rez de chaussée surmontées de un ou deux niveaux. Un premier contact avec le pays, en particulier avec l’île de Java, un point de départ pour partir à la découverte du reste de l’île…