Java

Coeur de cet archipel de plus de 17 000 îles, l’Indonésie, Java abrite la capitale Jakarta mais c’est à Yogyakarta que l’on découvre le mieux les traditions complexes et la culture de cette fabuleuse île. Les villes, polluées et souvent encombrées, n’ont pas beaucoup d’attrait mais les paysages sont superbes, des volcans aux rizières, du bleu des lacs au fond des cratères, au vert de la végétation luxuriante, en passant par le gris soutenu de pierres jusqu’au jaune soutenu des cristaux de souffre, l’île regorge de merveille qu’il faut découvrir avec patience, au rythme indonésien.

Après notre découverte de Yogyakarta à bord des beçaks colorés, nous avons pris la route pour rejoindre le temple de Borobodur, plus grand monument bouddhiste au monde,  construit entre le VIIIe et le IXe siècle. Lieu de pèlerinage impressionnant, son ascension se fait au rythme des bas-reliefs relatant les épisodes de la vie du bouddha. La terrasse supérieure, ponctuée de cloches de pierres ajourées, atteinte, une vue magnifique sur la campagne alentours s’offre à vous, ponctuée de rizières et de cocoteraies, avec en toile de fond le volcan Merapi.

Nous sommes redescendus sous le soleil montant, pour aller parcourir à vélo cette campagne luxuriante, visiter les villages traditionnels de cette région, riches d’un artisanat encore bien vivant. Accueillis dans la maison d’un instituteur pour un déjeuner riche en couleurs, nous avons pu danser au rythme des gamelans avec les enfants du village.

Java1

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Atlas

Nous sommes arrivés dans la grisaille et le vent. Et même si nous avions quitté la France par un froid polaire, nous étions un peu dépités. Nous avons donc roulé de Casablanca à Marrakech, sur une autoroute surprenante, bordée de vaches ruminantes et de troupeaux de moutons, traversée ici ou là, par des piétons plus ou moins chargés… Prudence !

Après un déjeuner rapide, composé d’un délicieux tajine, première saveur du pays, nous nous sommes attaqués à la route menant au col du tizi n’tichka, toujours dans la grisaille.

Lacet après lacet, nous avons grimpés les centaines de mètres éprouvants nous séparant du Haut Atlas.

Maroc1

Mais la récompense était au sommet (2 260 m) ! Comme par magie, le ciel bleu est apparu, les paysages métamorphosés par la lumière d’un soleil bénéfique, éclairant les contrastes de terre rouge et de champs d’un vert tendre. Tout à coup, nous nous sentions arrivés…

La route, étonnement, est devenue plus facile, traversant des paysages totalement dépaysant. Elle redescend sur le versant sud de l’Atlas à travers un paysage rocheux et tourmenté, ponctué de villages de pisé rouge. Puis elle s’élargit doucement et continuent.

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Saint Eloi

Partis pour découvrir Andernos à vélo, nous avons roulé jusqu’au port ostréicole et c’est presque par hasard que je suis entrée dans cette petite église, blottie sous les grands pins parasols, face à la mer… Laissant derrière moi le reste de la troupe, j’ai poussée la porte et me suis laissée enveloppée par la sérénité d’un des plus anciens édifices religieux du bassin d’Arcachon. La simplicité de son plan primitif en croix latine révèle la beauté des différents éléments qui la composent. Tout y est harmonie, calme, lumière douce et émerveillement. La couleur chaude de la pierre, la lumière jaune, rouge, bleue, filtrée par les vitraux et le mariage des peintures anciennes et du plafond moderne, tout porte au silence et au recueillement. Le gris doux des bancs simples dialogue subtilement avec la magnificence du mobilier liturgique fait d’or et de couleur, subtil hommage à l’orfèvre que fut ce saint.

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Interlude 2 !…

Encore du silence ! mais il est si précieux après un mois en Asie où le bruit est un compagnon de toutes les minutes !…

Toujours aussi curieuse des autres et de leur environnement, entrainant dans mon sillon quelques compagnons fidèles (!), j’ai parcouru l’Indonésie à un rythme effréné… et il faut du temps pour digérer cette découverte. Encore des rencontres, surtout des sourires, des expériences inoubliables qu’il me faudra vous conter quand le rythme fou de la rentrée se sera calmé… à suivre !

Porto : souvenirs mélangés…

J’ai vécu dans cette ville… et j’y suis retournée ! J’ai aimé cette ville… et je l’ai retrouvée, à la fois changée et telle que je l’avais laissée…

« Coimbra chante, Braga prie, Porto travaille. » affirme le dicton populaire.

Porto, ville sobre et élégante, toujours vivante et dynamique. Porto, généreuse et humaine. Porto, ville industrielle, commerçante et marinière, Porto et ses habitants laborieux… Calée sur l’embouchure du Douro. elle fut à l’origine du nom de la patrie. Porto, deuxième ville du pays, ville de granit, lavée par les pluies et écrasée de brouillards. Porto qui m’a pourtant accueillie la première fois baignée de soleil, pour me séduire sans doute.

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