Why ?

Parce que je ne peux pas laisser l’article sur les « oubliés du dimanche » seul dans ce vaste vide que fut 2019 sur ce blog (d’ailleurs au passage lisez « changer l’eau des fleurs » du même auteure, très beau roman !),

Parce que 2019 va s’éteindre dans quelques heures et 2020 voir le jour,

Parce que ce changement de dizaine m’en rappelle un autre beaucoup plus personnel (!),

Parce que cette année qui se termine m’a offert de découvrir une petit morceau de l’Inde, ses merveilles, ses couleurs et ses sourires,

Parce qu’il faut savourer la vie, ses petits bonheurs comme ses claques qui vous permettent de vous relever et de grandir, de relativiser aussi,

Parce que j’aimerai prendre de nouvelles résolutions (mais qu’il sera toujours aussi dur de les tenir !)

Parce qu’il faut vivre l’instant présent et se remplir de gratitude,

A tous une belle fin d’année dans la joie et l’amour, de vous, des autres, de tous !

Et commencez bien la prochaine…

 

 

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En retard…

Le temps continue à filer et je ne tiens pas mes engagements de venir plus régulièrement partager mes voyages.

IMG_2779J’aurai voulu vous parler des machines de l’île à Nantes, où la poésie se mêle à la mécanique, l’art à l’humour, l’imagination à l’humain. Monde merveilleux sur le site des anciens chantiers navals, la nature et le mouvement s’entrecroisent, la fabrication et l’exposition de même, la culture et l’urbanisme itou. De l’éléphant géant qui parcourt à son rythme de pachyderme l’espace envahit de promeneurs, au carrousel des mondes marins, incroyable aquarium mécanique à qui vous pouvez donner vie, jusqu’à la branche vertigineuse prototype pour un futur arbre aux hérons, ces machines de l’île ravissent petits et grands.

IMG_2581J’aurai voulu vous raconter Chenonceau, château mythique qui enjambe le Cher, et qui doit sa magnificence à la ténacité et au gout d’une succession de femmes, de Katherine Briçonnet à madame Pelouze, en passant par Diane de Poitiers, Catherine de Médicis, Louise de Lorraine et Louise Dupin. Partout on ressent cette empreinte féminine, et les jardins sont une explosion de couleurs et de senteurs.

IMG_1306J’aurai aimé partager ce saut dans l’histoire que nous avons fait au puy du Fou, ces spectacles impressionnants et féeriques, en particulier le bal des oiseaux que l’on peut voir et revoir à chaque fois différents.

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J’aurai voulu aussi vous parler de l’expo de Milan, qui malgré le monde et les queues interminables de certains pavillons a été une expérience inoubliable.

J’aurai voulu enfin arriver à temps pour vous souhaiter des vœux complets (santé, bonheur, passion…) pour cette année 2016 qui entame déjà son deuxième mois, à tous, lecteurs occasionnels comme fidèles…

J’aimerai vous dire que je serai plus présente cette année, plus régulièrement, mais je ne suis pas sure de tenir cet engagement. Je viendrai donc aussi souvent que possible continuer à faire vivre ce blog, à partager avec vous mes coups de cœur, qui je l’espère seront nombreux tout au long de cette nouvelle année.

Belle année à tous et à bientôt !

 

Tournis…

Crotte, zut, flûte ! on est en juin… et je n’ai pas vu passer le joli mois de mai ! Faut dire qu’il a eu des allures de gruyère cette année… J’enchaîne les bulles spatio-temporelles et je me demande si je ne suis pas entrain d’être absorbée par quelque chose de plus grand que moi, bien plus grand ! Bref, vous l’aurez compris je ne touche plus terre, je vis en apesanteur, et j’en oublie jusqu’à mon code de carte bancaire (ce qui n’a pas que des mauvais côté !). Mais surtout je ne trouve plus le temps pour partager, et il va falloir que je trouve une solution car j’ai deux trois belles choses à partager… Un petit avant goût ? Le hasard a voulu que je sois à Nantes le week-end où Marie Piriou (si si rappelez-vous je vous en ai déjà parlé !) exposait quelques unes de ses merveilleuses toiles au Bistro des Docks : que du bonheur et du régal pour les yeux, de la poésie à n’en plus finir, une sensibilité et une douceur qui émane de chaque oeuvre. Une belle pause hors du temps avant d’aller découvrir les Machines de l’ïle… (à suivre)

 

Bulle

Il semblerait, encore une fois me direz-vous (!), que je vienne de traverser une bulle spatio-temporelle qui m’a mise en orbite ! Je viens de reprendre pied après un mois où je n’ai pas touché terre (la preuve en est la pile de linge sur ma table à repasser… mais d’où vient-elle ?) Mais j’ai deux trois choses à vous dire et reviens vers vous très vite. Ceci dit juste pour vous faire patienter ! A bientot

Les Digiborigènes

Je ne sais pas pour vous, mais moi quand je vois certains dans mon entourage scotchés sur les écrans et jouer à des jeux d’une violence qui me rebute, je m’inquiète… Tout naturellement, quand j’ai vu l’intitulé de la conférence de Yann Leroux organisée par l’Hexagone « grandir avec Facebook et GTA » J’ai eu envie d’aller l’écouter.

Ce psychologue et psychanalyste, qui s’intéresse de très près au monde du numérique, s’est spécialisé sur les réseaux sociaux et les jeux vidéo en ligne. Geek lui-même, il a suivi les évolutions et l’émergence de cette nouvelle population qu’il nomme les Digiborigènes. Indigènes du monde numérique, ce nouveau monde à coloniser et qui doit nous coloniser. Même s’il pense qu’il faut humaniser cet espace et garder la main sur les machines, il met en avant les progrès et les changements que ces « nouvelles » technologies ont engendrées.

Ces humains qui vivent avec un pied dans le monde du numérique (voire les deux, mais rarement) trouvent que c’est un lieu où il fait bon vivre, une contrée où les échanges sont aussi agréables que dans la vraie vie et parfois aussi riches. Un monde également fascinant car en perpétuel évolution, nécessitant des mises à jour régulière.

Au départ Internet était un monde lointain, une scène où on pouvait jouer un rôle. Aujourd’hui c’est devenu le monde de la transparence totale, les masques sont tombés. Facebook accueille chaque jour un milliard 200 millions de personnes. Il permet de voyager de profil en profil, de connaitre les personnes plus que par ce qu’elles disent, par leurs listes d’amis. De nouveaux codes de conduite ont émergé, la gentillesse est reine (j’aime !), et la méchanceté a un prix social non négligeable.

Le monde des jeux vidéos est quand à lui bien vaste, fait de sous-monde qui vont de l’action à la simulation, de l’aventure à la réflexion, jusqu’au plaisir pure de jouer. Ils offrent des voyages multiples et permettent la plupart du temps de développer rapidité, reflex et agilité.

L’inquiétude que l’on peut avoir face à ces Digiborigènes dont on ne comprend pas toujours la culture ou la langue, se révèle d’après Yann Leroux infondée. Les enfants qui sont nés avec ces technologies grandissent plutôt bien selon des critères et des chiffres sérieux. Ces technologies qui sont parfois diabolisées n’induisent pas de comportements à risque ou violents, on ne mesure pas d’effet de masse de désocialisation ou d’agressivité. Pas non plus de problème de concentration (à part ceux qui y passe leur nuit mais le problème là est lié au manque de sommeil !) et plutôt un moyen d’augmenter la confiance en soi. Quant à l’addiction, il semble prouvé qu’il n’y en a pas. Il y a des comportements problématique mais dont l’origine n’est pas forcément le fait de jouer mais l’environnement qui pousse à se réfugier dans ce monde parallèle. Et la créativité, elle, est plutôt sollicité dans ces univers autour de laquelle ils s’organisent.

En conclusion, Yann Leroux a affirmé que les enfants d’aujourd’hui s’élèvent et s’éduquent comme ceux d’hier. Ce sont les outils qui ont changé. Il faut reconnaître la valeur de ces outils, ne pas leur tourner le dos, ne pas dénigrer ce monde dans lequel de toutes façons ils évolueront, autant leur en donner les clés.

Me voici rassurer ! Ce ne sont pas des extra-terrestres que je côtoie au quotidien, juste des Digiborigènes, pas si effrayant que ça finalement si on tente de comprendre leur culture, de se laisser quelque peu coloniser !

Etre une femme…

Et avoir sa journée !

En ce 8 mars, j’ai une pensée pour toutes les femmes dont on a l’air de se soucier seulement quelques jours avant cette fameuse date. Depuis huit jour au moins, on nous parle de parité, d’égalité, de salaires, de différences…

Soyons honnêtes : nous sommes différentes ! Déjà parce que nous avons le potentiel de porter, faire vivre un autre que nous, un être à part entière qui va se détacher de nous, souvent nous en faire voir de toutes les couleurs mais que dans la grande majorité des cas nous allons aimé plus que nous même. Et qu’on le veuille ou non cela change beaucoup de chose.

Bien sûr cela ne donne le droit à quiconque de nous maltraiter, de nous rabaisser ou de nous payer moins que nos confrères masculins. Mais peut-être que cela nous fait faire certains choix qui ne sont pas forcément en phase avec le monde de l’entreprise, du travail ou encore du politique.

Nous ne sommes ni en-dessous ni au-dessus de la gente masculine, nous sommes à côté d’eux, complémentaires. Nous n’avons pas toujours la même sensibilité, nous ne nous comprenons pas non plus à 100%, mais qu’importe, le monde est ainsi fait !

Alors OUI à la journée de la femme, à quand celle de l’homme ? Qui quoi qu’on dise n’a pas toujours le beau rôle dans nos sociétés dites civilisées…Peut-être que ce serait un premier pas vers l’égalité 😉

Silence…

Comme quoi les bonnes résolutions ne suffisent pas toujours ! J’ai entamé un voyage en ce début d’année qui me prend finalement beaucoup plus de temps que ce que j’avais imaginé, mais surtout beaucoup plus d’énergie… Ce chemin inespéré est riche en découvertes, en apprentissages et en rencontres.

Alors ce petit mot pour vous dire que je ne vous oublie pas, que je suis en train de mettre en place quelques astuces pour continuer à écrire, à vous faire partager mes coups de cœur (j’en ai deux trois sur ma table de nuit qui n’attendent que ça !) Et si Janvier et février ont été quasiment muet, je vais tenter de rendre mars plus bavard même si le programme y est déjà bien chargé ! En attendant vous pouvez toujours relire des articles publiés depuis la création pour patienter…

 

Etre ou ne pas être…

Je suis CharlieDepuis quatre jours, depuis le drame d’une violence inouïe dans les locaux de Charlie Hebdo, des milliers de personnes ont affiché spontanément « Je suis Charlie », touchés par l’absurdité de ces meurtres.

Certains (beaucoup en fait !), entament un débat remettant en cause la légitimité de certains de s’afficher « Charlie » alors qu’ils n’ont jamais lu ce journal, qu’ils le décriaient ou l’attaquaient, qu’ils ne le connaissaient tout simplement pas… Imaginant l’hilarité des dessinateurs décimés devant des soutiens qu’ils n’auraient jamais imaginés, dont ils n’auraient surement pas voulus !

Personnellement je doute que tout ce qui se passe depuis mercredi les aurait fait rire. J’ose espérer qu’ils auraient été touché par cette énorme vague de soutien qui est née spontanément partout en France, mais aussi dans le monde entier. Et ce « JE suis CHARLIE » ne veut surement pas dire que ceux qui l’affiche prétendent ETRE Charlie, mais peut-être qu’en attaquant Charlie, les terroristes les ont indirectement attaqués, eux, leur pays, mais surtout les valeurs de liberté dans lesquelles ils croient plus que tout.

« Rien ne développe l’intelligence comme les voyages »

Emile Zola

Se confronter à d’autres univers, quel qu’il soit, fait grandir, stimule, ouvre l’esprit et l’horizon. Cela nous fait prendre des chemins inattendus mais riches en découvertes et en opportunités. Je continue à voyager au quotidien, j’essaye en tout cas…

En ces dernières heures d’une année bien remplie (35 articles publiés, 3000 visites…) je tiens à remercier tous mes lecteurs, d’ici ou d’ailleurs… Savoir que certains me lisent avec gourmandise augmente mon plaisir d’écrire et de partager mes coups de cœur avec vous. Je mets de plus en plus ma plume au service d’autres mais j’ai comme bonne résolution pour 2015 de continuer à alimenter « Heureux qui comme Ulysse… » , plus qu’en ce mois de décembre en tout cas !

Je vous souhaite à tous une année 2015 pleine de petits et grands bonheurs, de l’énergie pour continuer, de l’envie pour voyager, des sourires à partager. Bon vent à tous et rendez vous très bientôt pour de nouvelles lectures !

Paysage à l’envers

Une pensée m’a traversée ce matin sur mon vélo, une émotion née d’un reflet sur l’Isère…

Je me demande depuis longtemps pourquoi le reflet d’un paysage provoque en moi un tel émerveillement comme si la nature m’offrait le double inversé de ce que j’admire déjà à l’endroit. Le plus souvent sur un plan d’eau, lac, rivière, parfois la mer quand elle est étale, ce duplicata renforce la beauté, souvent la transcende, la révèle. Est-ce l’élément vital qui rend l’image si séduisante ?

Parfois l’envers et l’endroit ne font qu’un, créant un troisième paysage, éphémère, une architecture insolite, un pont aux deux tabliers inversés… Quand la couleur s’en mêle cela devient magique. Les barques de pêcheurs, peintes de rouge jaune bleu, qui colore la mer de ligne sinueuse, le coucher du soleil qui se dédouble rassemblant deux astres opposés, les lumières d’une ville qui strient le cours d’eau qui la traverse.

De la magie oui, du rêve sans aucun doute. Instantané de beauté qui parfois s’incruste dans la mémoire. Des œuvres d’art nées du hasard, de la conjonction de la lumière, du vent ou de son absence, à saisir, à savourer, à partager. Pas d’exemple dans cet article, actionnez votre mémoire ou tapez reflets dans Google image vous pourrez admirer quelques pépites !

Une autre idée pour en voir de magnifiques : VivaLaVida !