Jürmala

Un bus, une averse, un train, nous voici en Lettonie… Premier contact avec le pays par cette bande de terre coincée entre la rivière Lielupe et la mer baltique. Horizontalité sans limite, nappe d’arbres s’étirant à perte de vue et ici où là une tour qui permet de survoler ce paysage, d’en prendre la dimension.

Jūrmala, le rivage en letton, s’étend sur 15 km, rassemblant 15 villages sur cette bande de terre étroite. Avec son atmosphère paisible, elle est le lieu idéale pour s’échapper de Riga aux beaux jours, en été comme en hiver. Le charme de ses longues allées abritées par les pins et bordées de maisons en bois tarabiscotées, l’air vivifiant qu’offrent les promenades sur sa longue plage de sable blanc, entre mer et forêts, en font un lieu de villégiature très prisé.

Si on y ajoute encore une fois la qualité de ses eaux thermales, et les établissements de qualité qui ont été construit, on comprend l’affluence d’une population russe surtout, européenne ensuite, toujours plus nombreuse. Mais le plus magique doit sans doute être de découvrir cette longue plage enfouie sous la neige… et de rêver de cette longue piste de skating bordant les eaux de la Baltique peuplées de « mouettes » au bec noire.

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À propos valeriethierry
Architecte Urbaniste Rédactrice, passionnée de voyages pour les découvertes qu'ils offrent, et nul n'est besoin de parcourir la moitié du globe pour s'évader... Un bon livre, une rencontre, un spectacle... Autant de fenêtre sur le monde à ouvrir !

One Response to Jürmala

  1. WebOL says:

    Lettonie ? Liepaja, Riga… Je me souviens.

    Le chant court et grimpe sur les parois du Monument de la Liberté, à Riga. Il y a quinze ans demain, deux millions de baltes formaient une chaîne humaine de six cents kilomètres de Tallinn à Vilnius en passant par Riga pour demander l’indépendance; le mur était encore frigide à Berlin. Comment capter sur la pellicule la force de la commémoration de la Révolution Chantante ?

    Le soir retient encore son voile sombre, surtout dans le ciel éclairci d’après-averses. Luc décompte bien cinq cents chanteurs, sur deux estrades symétriques. Un orchestre, en fait quelques instruments, est caché derrière le monument-pilier. Un Monsieur Loyal fait des liens incompréhensibles, il parle en laissant en suspens le public disparate qui assiste à la répétition générale. A la fin il récitera ou déclamera un bouillonnement de mots à la fin ce qui déclenchera sourires et applaudissements.

    Luc grelotte d’un frisson de mémoire lorsque des bruits de char et de mitraille se couvrent du chant. Il sourit avec la force du des voix. Les chants incompréhensibles lui tiennent les oreilles et les mains et la peau. Luc n’est jamais loin de travailler du regard 24×36 : la main ouvre le sac en cuir.

    (…)

    Merci pour les mots de voyage, par affinité élective.

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