Kuressaare

Rien que son nom éveille la curiosité, ce dédoublement de consonnes et de voyelles, que l’on retrouve avec le nom de l’ile qui l’héberge…

Petite bourgade du bout du bout de l’Estonie, sur l’ile de Saaremaa, la plus grande des îles estoniennes, parsemée de moulin à vent et de paysage verdoyant… Protégée de l’industrialisation, elle accueille une faune et une flore nombreuses et reconnues. Isolée du reste du pays durant toute la période soviétique, elle a su conserver ses traditions et son patrimoine. Calme et sobriété la caractérise comme sa voisine l’île de Hiiumaa.

Perdue au milieu de la foret humide, bordée par la baltique grise, à l’ombre de son château médiévale, cette « capitale » abrite des lieux de rêve… Station thermale reconnue pour la qualité curative de ses boues, elle a su développer des hébergements de qualité axés sur le bien être. Parenthèse de repos intense, elle invite à la flânerie. Parcourue hors saison, elle avait un petit air de ville fantôme, mais on imagine sans peine l’effervescence qui peut avoir lieu durant l’été.  Ces villas de bois colorées, son parc, son marché, entretenus avec soin…

Tellement enchantés par notre hôtel, nous n’avons pas poussé plus loin qu’une ballade à Vélo dans les forêts tourbières, avec le regret de ne pas avoir été observer le cratère du lac Kaali créé par la chute d’un météorite… Qui ajoute surement à la sorte de magie, accentuée par les brouillards, qui règne dans ces lieux.